Maîtriser le Workflow OpenAPI et Collections : Du Plan à une API Impeccable

INEZA Felin-Michel

INEZA Felin-Michel

9 December 2025

Maîtriser le Workflow OpenAPI et Collections : Du Plan à une API Impeccable

Vous êtes sur le point de construire une nouvelle API. Vous pourriez vous lancer directement dans l'écriture de code, mais vous savez que cela mène à la confusion, à la mauvaise communication entre les équipes et à d'interminables séries de « Attendez, je pensais que le point de terminaison fonctionnait comme ça ? » Il existe une meilleure approche, une approche professionnelle et rationalisée qui transforme votre API d'une réflexion après coup en un produit bien huilé.

Cette approche s'articule autour de deux concepts puissants : OpenAPI pour la conception et les Collections pour les tests. Lorsqu'ils sont utilisés ensemble dans un flux de travail réfléchi, ils deviennent l'épine dorsale d'un processus de développement d'API réussi.

Pensez-y de cette façon : OpenAPI est votre plan architectural. Il définit ce que vous allez construire. Les Collections sont votre liste de contrôle qualité et votre suite de tests. Elles vérifient que ce que vous avez construit correspond au plan et fonctionne parfaitement.

Si vous êtes sérieux quant à la construction d'API fiables, bien documentées et faciles à utiliser, maîtriser ce flux de travail n'est pas une option, c'est essentiel.

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Maintenant, parcourons le flux de travail idéal, étape par étape, de la première idée à une API prête pour la production.

Pourquoi votre flux de travail OpenAPI et Collections est plus important que vous ne le pensez

Soyons réalistes : aux premiers stades d'un projet, il est facile d'improviser. Vous écrivez quelques points de terminaison, rassemblez de la documentation et le tour est joué. Mais à mesure que votre API se développe, les failles de cette approche apparaissent. Soudain, vos développeurs frontend sont confus, votre équipe QA teste des contrats obsolètes, et vos ingénieurs backend reçoivent d'innombrables messages Slack comme : « Attendez, ce champ est-il facultatif ou obligatoire ? »

C'est là qu'un flux de travail structuré, basé sur OpenAPI et les collections, devient votre arme secrète.

OpenAPI (anciennement Swagger) est un standard ouvert et indépendant des fournisseurs pour décrire les API RESTful. Il vous fournit un contrat lisible par machine qui définit les points de terminaison, les paramètres, les formats de requête/réponse, les méthodes d'authentification, et bien plus encore. D'autre part, les collections, popularisées par des outils comme Postman et Apidog, sont des regroupements de requêtes API que vous pouvez enregistrer, organiser et réutiliser pour les tests, l'automatisation ou le partage.

Individuellement, les deux sont utiles. Mais lorsque vous les intégrez dans un flux de travail unifié, la magie opère :

Phase 1 : Conception et spécification avec OpenAPI (La « Source unique de vérité »)

Commencez ici, avant d'écrire une seule ligne de code backend. Cette phase est entièrement axée sur l'accord et la clarté.

Bonne pratique 1 : Rédigez d'abord votre spécification OpenAPI

Votre spécification OpenAPI (en YAML ou JSON) est votre contrat. C'est la source unique de vérité à laquelle chaque équipe – backend, frontend, QA et produit – se référera.

Commencez par définir les fondamentaux :

openapi: 3.0.3
info:
  title: User Management API
  version: 1.0.0
  description: API for managing application users.
paths:
  /users:
    get:
      summary: List all users
      responses:
        '200':
          description: A JSON array of users
          content:
            application/json:
              schema:
                type: array
                items:
                  $ref: '#/components/schemas/User'

Décisions clés à prendre dans votre spécification :

Bonne pratique 2 : Itérez et collaborez sur la spécification

N'écrivez pas la spécification en vase clos. Utilisez des outils qui facilitent la collaboration :

Le résultat de la phase 1 : Une spécification OpenAPI complète et approuvée qui sert de contrat sans ambiguïté pour ce qui sera construit.

Phase 2 : Développement et Mocking (Le « Facilitateur de travail parallèle »)

Vous avez maintenant un contrat. Au lieu de faire attendre l'équipe frontend que le backend soit construit, vous pouvez leur permettre de commencer à travailler immédiatement.

Bonne pratique 3 : Générez un serveur de maquette (mock server) à partir de votre spécification OpenAPI

C'est une véritable révolution. Les outils modernes peuvent créer instantanément une API de maquette (mock API) en direct à partir de votre spécification OpenAPI.

Pourquoi c'est puissant :

Dans Apidog, c'est un processus en un clic. Vous importez votre spécification OpenAPI, et il provisionne automatiquement un serveur de maquette avec des URL que vous pouvez partager avec toute votre équipe.

Bonne pratique 4 : Construisez le backend selon la spécification

Les développeurs backend ont désormais une cible claire. Leur travail consiste à implémenter la logique du serveur afin que le comportement de la vraie API corresponde au contrat de l'API de maquette. La spécification élimine toute ambiguïté sur ce qui doit être construit.

Phase 3 : Tests avec les collections (Le moteur « Assurance Qualité »)

Avec une implémentation backend en cours, il est temps de s'assurer qu'elle est correcte, fiable et robuste. C'est là que les Collections brillent.

Bonne pratique 5 : Créez une collection de tests complète

Une Collection (dans Postman, Apidog, etc.) est un groupe organisé de requêtes API. Pour les tests, vous créerez une collection qui reflète la fonctionnalité de votre API.

Structurez logiquement votre collection de tests :

Bonne pratique 6 : Automatisez avec des assertions et des variables

Ne vous contentez pas de faire des requêtes, validez les réponses automatiquement.

Écrivez des assertions (tests) pour chaque requête :

// Example assertion in Apidog/Postman test script
pm.test("Status code is 200", function () {
    pm.response.to.have.status(200);
});

pm.test("Response has correct JSON schema", function () {
    const schema = { /* your JSON schema definition */ };
    pm.expect(tv4.validate(pm.response.json(), schema)).to.be.true;
});

pm.test("New user ID is returned", function () {
    const jsonData = pm.response.json();
    pm.expect(jsonData.id).to.be.a('number');
    // Save this ID for use in subsequent tests!
    pm.collectionVariables.set("new_user_id", jsonData.id);
});

Utilisez des variables pour créer des flux de travail avec état :

  1. POST /users -> Enregistrez l'user_id renvoyé dans une variable de collection.
  2. GET /users/{{user_id}} -> Utilisez cette variable pour récupérer l'utilisateur nouvellement créé.
  3. DELETE /users/{{user_id}} -> Utilisez la variable pour nettoyer.

Bonne pratique 7 : Intégrez les tests dans votre pipeline CI/CD

Votre collection de tests ne devrait pas être un outil manuel. Exécutez-la automatiquement.

Phase 4 : Documentation et consommation (Le « Finale de l'Expérience Développeur »)

Une excellente API n'est pas terminée quand elle fonctionne, elle est terminée quand d'autres développeurs peuvent l'utiliser facilement.

Bonne pratique 8 : Générez de la documentation à partir de votre spécification OpenAPI

C'est la promesse de la « documentation vivante ». Puisque votre spécification OpenAPI est la source unique de vérité, vous pouvez générer automatiquement une documentation magnifique et interactive à partir de celle-ci.

Des outils comme Swagger UI, ReDoc ou la fonctionnalité de documentation d'Apidog le font. La documentation :

Publiez cette documentation sur une URL dédiée (par exemple, docs.yourcompany.com).

Bonne pratique 9 : Partagez votre collection de tests comme exemples

Votre collection de tests complète est une mine d'or d'exemples d'utilisation réels. Vous pouvez :

L'avantage Apidog : Unifier le flux de travail

Bien que vous puissiez utiliser des outils séparés pour chaque étape (Swagger Editor pour la conception, Postman pour les collections), le changement de contexte crée des frictions. **Apidog** est conçu spécifiquement pour prendre en charge l'ensemble de ce flux de travail sur une seule plateforme intégrée :

  1. Conception : Créez ou importez votre spécification OpenAPI avec un éditeur visuel.
  2. Mock : Générez instantanément un serveur de maquette en un clic.
  3. Test : Créez et automatisez des collections de tests puissantes dans la même interface.
  4. Document : Générez automatiquement une documentation interactive toujours synchronisée.
  5. Collaborer : Partagez des projets, commentez les points de terminaison et gérez l'accès de l'équipe.

Cette unification est la meilleure pratique ultime : elle réduit la prolifération des outils et garantit que chaque partie du processus est connectée à la source de vérité OpenAPI.

Conclusion : La voie vers un développement API professionnel

Le flux de travail OpenAPI et Collections ne concerne pas seulement les outils ; il s'agit d'un état d'esprit. Il s'agit de traiter votre API comme un produit de première classe qui mérite une conception réfléchie, des tests rigoureux et une excellente documentation.

En adoptant ce flux de travail, vous passez d'un développement réactif, axé sur la correction de bugs, à une livraison proactive et prévisible. Vous permettez le travail parallèle, améliorez la communication d'équipe et créez des API que les développeurs adorent utiliser.

Le parcours commence par une seule spécification OpenAPI. Commencez par là, itérez en collaboration et laissez la puissance de ce flux de travail vous guider vers la construction d'API meilleures et plus robustes. Et pour rendre ce parcours aussi fluide que possible, **téléchargez Apidog gratuitement** et découvrez comment une plateforme unifiée peut transformer votre processus de développement API du début à la fin.

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